A 13h35 au Théâtre du Petit Louvre
du 29 juin au 21 juillet 2024.
Relâche le lundi. 
durée 1h30


d’après William Shakespeare
 mise en scène Frédérique Lazarini

scénographie et lumières François Cabanat
costumes Dominique Bourde
film Bernard Malaterre
 

avec Sarah Biasini, Cédric Colas, Hugo Givort, Bernard Malaterre, Guillaume Veyre

Profondément insoumise, résolument moderne, la Mégère apprivoisée revendique le droit à la parole et à une certaine liberté. Ici, l’histoire se noue autour d’un cinéma ambulant sur la place d’un village, dans les années 50 en Italie.

La presse en parle

La vraie mégère apprivoisée, c’est F. Lazarini. Une énergie indomptable, une bande d’acteurs formidables dans une comédie endiablée. Télérama TTT

Une jouissive mise en scène, pleine d’une invention folle. Figaro Magazine

F. Lazarini renouvelle brillamment le regard sur l’insoumission de la mégère et les tumultes du sentiment amoureux. La Terrasse

Sarah Biasini défend son personnage avec fougue et grâce. L’Express

En images

A 16h au Théâtre du Petit Chien
du 29 juin au 21 juillet 2024.
Relâche le mardi. 
durée 1h


d’après Pierre Dac
projet imaginé et mis en scène par Anne-Marie Lazarini

collaboration artistique Marion Duhamel
lumières Tom Peyrony

avec Cédric Colas, Emmanuelle Galabru, Anne-Marie Lazarini, Michel Ouimet

Anne-Marie Lazarini compose, pour quatre voix et un poste de radio, un cabaret d’avant-guerre, drôle, enlevé, et sans fausse naïveté tant on sait encore que notre horizon peut tristement s’assombrir. 

D’un tissage de textes tirés de l’hebdomadaire L’Os à moelle de Pierre Dac elle orchestre cette fantaisie théâtrale, nichée entre ses pages agrandies, portée par des complices qui abordent cet univers comme ils lanceraient joyeusement un petit grain de sable dans les mécanismes du monde.

La presse en parle

La meilleure piqûre de rappel qui soit de ce funambule de la langue. France Info

Constamment réjouissant, piquant et… terrible. Télérama TT

En images

A 19h15 au Théâtre du Chêne Noir
du 29 juin au 21 juillet 2024.
Relâche le lundi. 
durée 1h35


de Pierre Corneille
 mise en scène Frédérique Lazarini

assistante Lydia Nicaud
scénographie François Cabanat
lumières François Cabanat et Xavier Lazarini assistant Tom Peyrony
costumes Dominique Bourde et Isabelle Pasquier
combats Lionel Fernandez

avec Cédric Colas, Hugo Givort, Arthur Guézennec, Philippe Lebas, Lara Tavella, Guillaume Veyre

Une version baroque du Cid, profondément méditerranéenne, qui fait la part belle aux rites, à l’action et à l’initiation de ces jeunes héros. Chimène et Rodrigue choisissent l’honneur, défient l’État et en appellent à l’amour ! Le classique le plus enflammé de notre répertoire théâtral.

La presse en parle

De la tragédie de Corneille, d’une liberté, d’une sensualité et d’une violence tout espagnoles, Frédérique Lazarini retrouve la vitale énergie. Télérama TT

Un Cid exalté, une adaptation brillante de la célèbre tragicomédie, mise en scène avec maestria. Le Figaro 

Une mise en scène ciselée, limpide et vibrante. Ces vers si familiers d’une immortelle beauté, et si profondément vivants. La Terrasse

La scénographie est absolument magnifique. Au Balcon

Duels à l’épée, élans d’amour et de haine… Le meilleur du chef-d’œuvre de Corneille sans altérer la beauté majestueuse de ses vers.  Le Journal du Dimanche

Arthur Guézennec est un Rodrigue exceptionnel. Il est Le Cid, celui qui a sauvé le pays. La délicate Lara Tavella exprime à merveille les déchirements de cette jeune fille. L’Œil d’Olivier 

En images

A 21h15 au Théâtre du Chien qui Fume
du 29 juin au 21 juillet 2024.
Relâche le mercredi. 
durée 1h30.


de Dominique Durvin et Hélène Prévost
mise en scène Frédérique Lazarini

assistante Dominique Bourde
lumières François Cabanat

avec Coco Felgeirolles, Emmanuelle Galabru, Christine Joly et 10 autres lavandières en alternance

Empoignant à solides mains le linge humide, maniant brosses et battoirs comme de précieuses armes, treize lavandières de Picardie s’abandonnent à une réalité triviale et soumettent leurs corps au rituel d’un labeur difficile… tout en donnant libre et pleine voix à leurs récits, leurs vécus et leurs émotions.

Treize femmes, ce jour-là, courbées sur la planche du lavoir, se racontent, se chamaillent, puis s’écoutent, se rabibochent et se réconfortent. Elles sont ensemble et cela leur donne du courage.

Ce texte vibrant et sensible, écrit dans une langue vernaculaire, a connu un grand succès à Avignon à sa création et a tourné dans le monde entier. Le propos émeut, car cette mémoire populaire s’avère universelle et les révolutions, sociale ou intime, que nous traversons actuellement, lui donnent toute sa force.

Ces « paroles de femmes » de 1914 ont été écrites pour être entendues par un public de théâtre. Mais la « vraie » parole des femmes de 1914 n’était, elle, pas écoutée, car le lavoir était un lieu d’assignation réservé à un seul sexe (contrairement au théâtre), un lieu « privé » (d’auditoire), comme le gynécée.

C’est là la nature visionnaire de la scène qui, libérant de façon anticipée la pensée féminine dans la fiction, prépare l’émergence progressive de cette parole rebelle dans la réalité (ce que nous vivons dans notre société aujourd’hui).

Le Lavoir est peut-être le jalon manquant entre L’Assemblée des Femmes d’Aristophane et les actes du mouvement #MeeToo.

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