Moi, Dian Fossey

Alors que les photos de Dian Fossey, entourée de gorilles, ont marqué les esprits, sa vie continue de fasciner. Personnage immortalisé sur grand écran, en 1989, dans Gorilles dans la brume, son parcours l’est tout autant sur scène dans Moi, Dian Fossey. Un monologue passionnant sur la vie de celle qui fut l’une des premières primatologues femmes.

Une plongée dans la tête d’une femme passionnée qui ne transigeait pas avec les exigences.

Une plongée dans la tête d’une femme passionnée qui ne transigeait pas avec les exigences.

Une plongée dans la tête d’une femme passionnée qui ne transigeait pas avec les exigences.

Nous touchant dans chacune de ses phrases, Stéphanie Lanier, pieds nus, est une sublime et inoubliable Dian Fossey qui écrit avec force et non sans humour son parcours étonnnant. Un bijou théâtral bouleversant d’un humanisme rare, à ne vraiment pas rater.

Cette actrice, Stéphanie Lanier, aime les paris difficiles, les marches sur un fil sans garde-fou, le goût de la précision secrète. Elle fait jaillir l’émotion sans la solliciter, cisèle toute phrase, donne sa vérité nuancée à chaque épisode de vie. Ce spectacle défend une cause mais c’est aussi un vrai moment de théâtre.

C’est l’histoire d’un apprivoisement mutuel, d’une définitive passion, de retrouvailles bouleversantes. C’est surtout la découverte de ce qui constitue la vie dans la simplicité et un autre regard sur l’essentiel, dans l’évidence et la joie du dénuement. Stéphanie Lanier donne corps, voix, rires et larmes à cette figure d’une humanité en osmose avec les primates qui lui en font prendre conscience.