L'Os à Moelle

SUCCÈS REPRISE
Jusqu’au 28 avril 2024


d’après Pierre Dac
un projet imaginé
et mis en scène par Anne-Marie Lazarini

avec Cédric Colas, Emmanuelle Galabru
et Michel Ouimet

Le 13 mai 1938, les Français découvrent dans leurs kiosques un singulier hebdomadaire : quatre pages, d’apparence sérieuse, entièrement dédiées au NON-SENS. Avec ses chroniques, annonces et entretiens complètement loufoques, L’Os à Moelle entre rapidement dans la légende et ses 100 000 premiers exemplaires s’arrachent dans la journée. Pourquoi ce titre ? « Pourquoi pas ? » répliquera Pierre Dac, son fondateur.

En 1939, alors que la guerre devient imminente, le journal se mobilise moralement puis, au fil des événements, prend position sur le terrain civique, politique… toujours par l’absurde. L’édition du 31 mai 1940 sera la dernière qui comptera quatre pages : Pierre Dac, qui n’a pas manqué d’attaquer Hitler doit fuir Paris alors que les Nazis vont occuper la capitale. Quelques jours avant leur entrée dans Paris paraît le dernier numéro, le 7 juin, sur deux pages.

Le « roi des Loufoques » évoquera, bien plus tard, cette disparition prématurée par cet aveu : « Ce qui m’est arrivé est parfaitement logique. Il est bien connu que l’os à moelle se décompose au contact du vert de gris.»

En images

Publié le vendredi 13 mai 1938, le premier numéro de L’Os à moelle obtient un succès que Pierre Dac n’imaginait pas dans ses rêves les plus fous : 400 000 exemplaires vendus !

En famille, au bureau, dans les bars ou les cours de récréation, l’éclat de rire est le même. Le succès de « L’organe officiel des loufoques » se poursuit jusqu’à la déclaration d’une drôle de guerre qui ne va pas longtemps faire sourire. L’aventure se poursuit en s’adaptant à l’air du temps, c’est-à-dire en attaquant verbalement ceux qui ont commencé à pointer leurs chars vers les frontières.

Le 109ème et dernier numéro paraît le 7 juin 1940. « L’Os à moelle s’est dissous au contact du vert-de-gris » conclura Pierre Dac beaucoup plus tard, en évoquant des éditoriaux, des reportages, des recettes de cuisine, et surtout des petites annonces qui demeurent d’actualité, et pas seulement parce qu’elles n’ont jamais reçu la moindre réponse.

L’Os à moelle était novateur. Il est devenu intemporel. Bien des humoristes d’aujourd’hui ont, en eux, quelque chose de Pierre Dac. Ce qui démontre, comme il le disait si justement, que rien de ce qui est fini n’est jamais complètement achevé tant que tout ce qui est commencé n’est pas totalement terminé.

Poil au nez.

Jacques Pessis

INFORMATIONS PRATIQUES

Reprise du 26 février au 28 avril 2024

Durée : 1h

HORAIRES

mercredi : 19h30
vendredi : 19h
samedi : 15h
dimanche : 17h30

TARIFS

35€ : tarif plein
28€ : tarif sénior

15€ : tarif étudiant / jeune -27 ans / demandeur d’emploi / intermittent

BILLETTERIE

Sur place, par téléphone au 01 43 56 38 32 ou par mail à aatheatre@gmail.com
Du lundi au vendredi de 10h30 à 19h
Le samedi et le dimanche de 13h à 17h

Revue de presse

TT – Admirablement dirigés par Anne-Marie Lazarini, Cédric Colas, Emmanuelle Galabru et Michel Ouimet font revivre avec punch ce journalisme militant sur fond de catastrophe à venir. Constamment réjouissant, piquant et… terrible. Merci à Anne-Marie Lazarini d’avoir ressuscité cet Os à moelle oublié…

Fabienne Pascaud 

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Comme cette vague loufoque est revigorante ! L’intelligence de Pierre Dac, qu’Anne-Marie Lazarini et les siens font entendre avec un savoir-faire subtil pétri de tendresse et d’admiration, nous réconfortent et nous réjouissent. Un tel humour est un régal. Foncez à l’Artistic !

Agnès Santi 

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Quel plus bel hommage peut-on rendre à cet amoureux de la langue française, et qui la peaufinait si bien jusqu’à l’absurde ? L’Os à Moelle, à l’Artistic Théâtre, est la meilleure piqûre de rappel qui soit de ce funambule de la langue, qui résonne toujours aujourd’hui, alors que l’on fête le centenaire des débuts de Pierre Dac sur scène.

Jacky Bornet

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Lectrice de tous les écrits de Pierre Dac, Anne-Marie Lazarini a le don d’en retransmettre la truculence et l’intelligence dans une mise en scène simple, mais efficace. Elle a de nouveau fait confiance à des fidèles pour restituer les mots de l’inventeur du Bigloton et du feuilleton radiophonique Signé Furax. Côté cour, Emmanuelle Galabru se montre à la fois curieuse et dubitative face aux propos de ses deux comparses placés côté jardin, Cédric Colas et Michel Ouimet. Cédric Colas est toujours juste quand il explique les jeux inventés par les journalistes à l’imagination débridée, et Michel Ouimet incarne un Pierre Dac plus vrai que nature. En sortant, on ne peut s’empêcher de penser que le créateur de l’hebdomadaire satirique manque beaucoup aujourd’hui. « Redis le moelleux. »

Nathalie Simon

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C’est un très bon trio, fort, uni, efficace. C’est comme un grand merci, un grand bravo à Pierre Dac. On est les uns avec les autres, l’union  fait la force et on s’amuse, on réfléchit, à hier, aujourd’hui et demain. L’Os à moelle redevient presque nécessaire, non ?

Nicolas Brizault-Eyssette 

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Des textes fins, qui font rire et sourire, une mise en scène intelligente, des comédiens convaincants. Un rappel que le rire est une arme pour vaincre l’inacceptable. Deux vraies raisons d’aller voir L’Os à moelle.

Guillaume d’Azemar de Fabregues 

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Anne-Marie Lazarini mitonne un ragoût délicieux fait des meilleurs morceaux de L’Os à moelle. Cédric Colas, Emmanuelle Galabru et Michel Ouimet le servent avec entrain, loufoquerie et talent.

Ils redonnent dignité à l’humour et hauteur à la moquerie, en notre temps, où toutes les blagues ont goût de fiel. Courez à l’Artistic Théâtre : il est encore temps de rire !

Catherine Robert

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C’est délicieux, c’est drôle, c’est politiquement incorrect, ça s’appelle L’Os à Moelle.

Fabienne Pascaud

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Fondé en mai 1938 par Pierre Dac, L’Os à moelle, « organe officiel des loufoques », érigea la cause du non-sens en cause nationale. La mise en scène d’Anne-Marie Lazarini se met entièrement au service de ces textes. Trois acteurs se passent la parole dans un rythme qui ne faiblit pas et avec un sérieux digne d’un pape. Un pur régal pour ceux qui connaissent Pierre Dac et la découverte réjouissante de son esprit rebelle et de son irréductible liberté pour les plus jeunes.

Micheline Rousselet

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Dans cet admirable spectacle, traité sous la forme d’un cabaret, la metteuse en scène et ses épatants camarades de jeu nous entraînent brillamment dans les pensées, maximes, carnets mondains, recettes de cuisine, éditos polico-sociaux, reportages donnant « des nouvelles de partout et d’ailleurs » qui ont constitué le nerf de cet excellent hebdomadaire… Ils célèbrent ainsi l’humour, le sens du « no sens », mais également celui de la dérision en tout genre.

Alors, quel que soit votre âge, sans craindre la crise de rire, courez à l’Artistic Théâtre. Et en sortant, n’oubliez pas que « pour rentrer chez vous, une seule adresse, la vôtre ».

Marie-Céline Nivière

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On a tous en nous quelque chose de Pierre Dac. C’est à cet homme qui fit entrer définitivement l’absurde, la loufoquerie et le non-sens dans la presse française qu’Anne-Marie Lazarini a eu l’excellente idée de consacrer ce remarquable et indispensable spectacle. A moelle, tout le monde à moelle !

Yves Poey et Marion Vincent-Royol

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Emmanuelle Galabru, la dynamique meneuse de jeu, est entourée par Cédric Colas et Michel Ouimet et tous les trois, mis en scène par Ane-Marie Lazarini, donnent une nouvelle dynamique aux courts textes et aux célèbres bons mots et maximes du maître de l’absurde : « La télévision est faite pour ceux qui n’ayant rien à dire, tiennent absolument à le faire savoir. »  » Les meilleurs moments dans la vie à deux c’est quand on est tout seul. » Pas une ride.

Annie Chénieux 

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